Premiere semaine au Costa Rica et deja tellement de choses se sont passées.


Le vélo s’adapte petit a petit a son nouveau rythme de vie, troisieme jour, le cable de dérailleur arriere lache, en le changeant, je remarque qu’un rayon est cassé (mais pas le temps de le changer la nuit tombe). Le lendemain en regonflant la roue apres le changement de rayon, je casse la valve, puis le jour suivant c’est la pompe a vélo qui cede, en voilant aidant une fillette a regonfler son pneu. Derniere mésaventure, en laissant “juste s’asseoir” un touriste espagnol sur mon vélo,  celui-ci a voulu essayer (le temps que je payais mon repas) et bilan, une poignée indexée de dérailleur HS. tout cela sans compter les roues voilées, et un changement de gaine de dérailleur… mais le vélo semble vouloir survivre.

Il faut maintenant racheter du materiel et ici c’est pas gagné: les petites valves de chambre a air ne courent pas les rues, les cable de dérailleur de tandem encore moins et les poignées de dérailleur indexée n’est pas chose courante.

Mise a part ca, l’aventure suit son cours, tous les soir je m’invite a dormir dans le jardin des personnes que je croise, cela finit souvent a partager le repas avec eux, et/ou dormis chez eux (ils ont peur que ma tente ne soit pas assez étanche). Le matin j’ai souvnt le droit a un petit dej’ quelques fruits du jardin ou un présent pour garder en souvenir…


J’ai aussi rencontré deux americains du coté du Parc National Manuel Antonio, ceux ci m’ont invités a prendre un p’tit dej au restau sur la plage, puis m’ont gentillement surveillé mon vélo pendant que je me baignais avant de me proposer une douche a leur hotel et de m’offrir des mangues, banane et barres energetiques avant que je ne reparte… Les gens ici peuvent etre tres généreux





Coté route je commence a en avoir marre, tous les jours les mini-bus touristiques qui ralentissent, prennent des photos et repartent sans mot dire, sans compter les gens qui me doublent pour s’arreter quelques metres plus loin pour me filmer et toujours pas de bonjour.


La route est difficile, beaucoup de montées, les paysages ne changent pas assez, j’ai hate de passer au Nicaragua. Ces jours ci je me suis posé un peu, pour réparer le vélo (une fois de plus) et aussi pour me reposer, en sympatisant avec un artisan local j’ai aussi pu visiter le parc national du volcan arenal gratuitement, il m’a gentillement montré par ou passer dans les brousailles pour contourner le poste d’entrée et arriver directement sur les sentiers. Ahhh la coruption, ca a du bon !


Ici le moral vacille beaucoup, ce n’est pas evident de tout gerrer seul, et la casse materiel me démoralise encore un peu plus, mais je tiens bon, encore merci a tous pour vos commentaires, et e-mails qui me remotivent


(les illustrations arrivent a la prochaine mise a jour)


mise a jour: on peux ajouter a la casse, quelques vis, un roulement a billes entrainant la chaine, et un guide chaine… j’espere que c’est la fin


PS:
1.désolé pour l’accentuation, écrire en francais avec un clavier anglais parametré en espagnol n’est pas chose facile.
2.les illustrations arrivent a la prochaine mise a jour
3.si des ames charitables ont envie de traduire mes textes (espagnol et anglais) j’accepte, je n’ai pas le temps de traduire les derniers articles…